CIE ACCRORAP KADER ATTOU
SYMFONIA PIEŚNI ŻAŁOSNYCH
jeudi 4 juillet 2025 – 21h30
La danse et les créations chorégraphiques de Kader Attou se caractérisent en particulier par une poétique où l’expression des sentiments est centrale. Chorégraphe engagé, un des traits de sa signature se situe dans la dimension imageante de la musique qui porte l’émotion.
Depuis l’âge de vingt ans, Kader Attou est emmené par la Symphonie n°3 dite des chants plaintifs, Symfonia Piesni Załosnych, de Henryk Mikołaj Górecki. La version enregistrée par la soprane Dawn Upshaw et le London Sinfonietta, dirigés par David Zinman, est le socle de la nouvelle pièce de Kader Attou. Pour la première fois, il s’attache ici à l’intégralité d’une oeuvre musicale. La partition s’articule autour d’une lamentation féminine, faite de ténèbres et de lueurs, de mélodies lentes et simples emplies de larmes, de sang, de souvenirs, de morts et du désir de vivre.
La douceur des corps répond sur scène, à la douceur des cordes. Dans le frottement des aspérités de chaque danseur, Kader Attou fabrique une communauté de corps où l’émotion et le sens surgissent, offrande humaniste de la danse. Au-delà des styles, le geste dansé est préservé comme un cadeau précieux, reflet de la richesse de l’humanité. Kader Attou ne cherche pas l’uniformisation des corps en mouvement.
Le chorégraphe fonde cette création sur la singularité de chaque danseur et la reconnaissance des similitudes, des parentés du geste et des énergies de la communauté dansante. La sincérité de cette dialectique des différences résonne en chacun de nous…
Une soirée inoubliable vous attend au château !
AVANT-SOIRÉE
4 JUILLET – 18H30
Écoute, je te prête mon œil
La danseuse Lola Kervroëdan et le musicien Martin Mey s’unissent le temps d’une performance.
C’est la rencontre entre une voix et un corps, dans un désir de retour à l’essentiel : partager, tisser du lien et résister ensemble. Nous partons de ce point-là, à la recherche du chant d’un corps qui bouillonne, désire et se soulève
¿Qué es lo qué se ve(r)de?
Cette création de danse performative explore le regard, l’identité et la couleur verte comme symbole à la fois poétique, politique et sensoriel.
La pièce joue sur les oppositions entre le visible et l’invisible, l’intime et le public, en utilisant le corps en mouvement, un texte poétique et une perruque verte servant de masque symbolique. Elle propose un parcours à travers différents niveaux d’exposition de soi : ce qui est caché, ce qui est révélé, ce qui se transforme sous le regard de l’autre.
Création et interprétation : Eli Campos
Les frères siamois