2022 quatrième édition

du 7 au 9 JUILLET 2022

JEUDI 7 juillet 2022 – 21h30

Compagnie WANG RAMIREZ

 

W.A.M. (We are Monchichi)

Direction artistique, conception, chorégraphie : Honji Wang et Sébastien Ramirez
Avec : Marco Di Nardo et Matilde Lin
Adaptation des textes et direction d’acteurs : Fabrice Melquiot
Dramaturgie sur la création originale : Vincent Rafis
Composition : Ilia Koutchoukov alias Everydayz /+∞
Création lumière : Cyril Mulon
Scénographie : Ida Ravn
Costumes : Honji Wang
Musiques additionnelles : Bachar Mar-Khalifé/Balcoon, Carlos Gardel, Alva Noto, Nick Cave &Warren Ellis
Arrangements : Fabien Biron
Enregistrement des voix et arrangements sonores : Clément Aubry
Régie son et lumière : Guillaume Giraudo
Production déléguée : Compagnie Wang Ramirez, Clash66
Direction déléguée : Emmanuelle Lajaunias
Administration : Corinne Aden
Direction technique : Cyril Mulon
Durée : 50 minutes

W.A.M. We Are Monchichi  raconte avant tout la vie dans toutes ses dimensions, sociales, psychologiques, et s’attarde sur l’être ensemble dans un autoportrait conjoint, ouvert sur un monde de la diversité culturelle et artistique. W.A.M. reprend l’interrogation quant aux identités multiples que nous portons en nous. La pièce questionne aussi le regard des autres et la manière dont on peut bousculer les stéréotypes. Dans cette nouvelle distribution, la danseuse Mathilde Lin est franco-chinoise et vit à Paris, quant à Marco Di Nardo, il est né à Naples mais vit à Berlin. Ce qu’ils racontent ? Quelques épisodes de leurs vies d’immigrés, parsemées de malentendus, d’essais plus ou moins heureux d’adaptation, et de doutes, avec un humour en demi-teinte et pas mal d’autodérision. Ils nous livrent en prime leur vision de la France en mêlant à vitesse grand V hip-hop et danse contemporaine. On devine une fable immergée, qu’une danse à portée universelle déploie comme un sublime ballet cosmopolite, une danse de combat pour l’harmonie. Tandis que les éclats de textes de Fabrice Melquiot offrent une réflexion en forme de sourire sur l’identité culturelle et le sentiment d’appartenance.

YOUME (you are you and me i’m me) – création 2021

Direction artistique, Honji Wang etSébastien Ramirez
Chorégraphie, Honji Wang
Assistant chorégraphe, Marco Di Nardo
Avec Sara Jimenez, Kalli Tarasidou, danse Et Elsa Guiet, violoncelle
Musique, Fernando Egozcue, Pablo Martin Jones et Elsa Guiet
Musiques aditionnelles, Arvo Parts, J.Sibelius, J-S. Bach, chanson populaire grecque
Sound design et régie son, Javier Alvarez et Jorge Canon
Lumières, Guillaume Bonneau
Scénographie, Wang Ramirez
Dramaturgie, Wang Ramirez
Costumes, Annamaria Di Mambro
Durée : 50 minutes

Une pièce dédiée à l’exploration humaine Passation entre Amazones contemporaines, des femmes debout, prêtes au combat pour la beauté, pour l’équité, se dresseront en plein brouillard pour emplir l’espace de YOUME.

En mettant en scène des duels, duos et trios de figures féminines puissantes, belliqueuses ou complices, le propos de YOUME révèle des cultures distinctes, incarnées d’abord par deux danseuses : le hip-hop, le flamenco.

Les racines ici en fusion brouillent les cartes d’un jeu où les territoires s’opposent et se confondent, où l’identité de chacune s’ouvre à mesure qu’elle tente de s’affirmer.

Si la danse est la musique du corps, la musique, celle de l’’âme, s’incarne ici dans le violoncelle comme prolongement du corps, invité à partager la scène avec les deux danseuses pour tenter de transformer l’espace, le temps, le son en une seule et unique narration poétique.

Ici, trois métaux précieux fusionnent et peu à peu s’affirment, comme en une joute, la reconnaissance et l’acceptation de la différence, l’adaptabilité à la poésie, au rythme, à l’imaginaire, à la mémoire de l’autre. L’empathie, le magnétisme de l’identification subjective dans le mouvement chorégraphique est une force motrice puissante.

Vendredi 8 juillet 2022 – 21h30

COMPAGNIE ART FOR GAIA

Spectacle : L’ENFANT ET LA ROSE
Lieu : cour d’honneur
Chorégraphie et mise en scène : Florencia Gonzalez
Vidéo : Annie Yazbeck
Musiques : Réné Aubry – Florencia Gonzalez
Son : Philippe Boinon
Lumières : Anaïs Silmar
Costumes : Pascale Nataf
Interprètes : Marie Pastorelli, Coralie Murgia, Elena Cocci, Ludovic Le Floc’h, Aurélien Peillex
Durée : 47 minutes

L’ENFANT ET LA ROSE

Inspiré du petit Prince d’Antoine de Saint Exupéry

L’enfant et la rose est un spectacle qui s’adresse à tous les enfants y compris à l’enfant que nous avons été un jour…
Cette œuvre, destinée à être comprise par des enfants, est le véhicule privilégié d’une conception symbolique de la vie. Il s’agit d’une interprétation chorégraphique personnelle d’une partie de l’œuvre de Saint-Exupéry à travers laquelle je réinvente des passages du livre et en fais l’objet d’une abstraction dansée
Ce conte poétique aborde de manière subtil les relations humaines et leur complexité. Histoire d’amour et d’amitié se succèdent en passant par de drôles de personnages qui embarquent l’enfant dans des situations improbables.
Ce voyage raconté à travers les yeux d’un enfant est notre voyage a chaque un… il reste d’actualité à jamais.
Le point de départ de cette pièce est bien évidement une analyse minutieuse de l’œuvre littéraire de Saint-Exupéry. Sans aucun doute, en tant qu’immigrée je me sens représentée dans ce personnage qui découvre d’autres planètes.

J’ai eu envie de me replonger dans mon enfance en argentine. Cela m’est apparu comme une évidence, « Le petit Prince » a été mon premier lien avec la France comme pour beaucoup d’enfants dans le monde entier.

Depuis 2020 la thématique de l’absurdité du monde qui nous entoure est particulièrement d’actualité. Se questionner à ce sujet semble d’une importance cruciale…

Florencia Gonzalez

Samedi 9 juillet 2022 – 21h30

COMPAGNIE GRENADE

Spectacle : PHOENIX – création 2021

Direction artistique Josette Baïz
Chorégraphie Josette Baïz et les danseurs
Interprètes : Amélie Berhault, Maxime Bordessoules, Camille Cortez, Sarah Kowalski, Salomé Michaud, Yam Omer, Geoffrey Piberne, Victoria Pignato, Rémy Rodriguez, Océane Rosier, Ojan Sadat Kyaee, Anthony Velay
Création lumière Erwann Collet
Création musique Pauline Parneix
Costumes Claudine Ginestet
Régie générale Erwann Collet
Régie son Lambert Sylvain
Textes Antonin Artaud, William Butler Yeats, Rainer Maria Rilke
Durée : 1h05

Phoenix création 2021

Le Phoenix est un oiseau fabuleux qui se brûle lui-même sur un bûcher et qui renaît de ses cendres. Il symbolise les cycles de la mort et de la résurrection. Grenade a vécu des années en accumulant les énergies, en décryptant des concepts, des propositions chorégraphiques multiples. Il est temps de repartir à zéro et de se réinventer.  

 

Fêter les 30 ans de Grenade

L’idée générale est de mettre les danseurs au centre du projet en laissant leur créativité s’exprimer autour d’un thème que je leur ai proposé : Phoenix.

La période particulière que nous avons traversé a généré chez eux, me semble-t-il, des désordres, des pertes de repères, des remises en question ?

Comment leurs corps a-t-il évolué ?

Ont-ils développé de nouvelles matières ?

A partir de là, travailler autour du Phoenix : renaître de ses cendres, oui mais comment ? Chaque danseur devra structurer un “tableau” qui nous permettra de construire une trame passant alternativement de l’ombre à la lumière…

D’ores et déjà des propositions fulgurantes : des créatures venues en meutes, se transformant tour à tour en matière animale, végétale, aquatique ou endossant la dureté des machines ; tentatives désespérées pour amener la meute au silence et l’apaisement, puis en folie soudaine emportant tout sur son passage ; alors solos, duos, trios se détacheront pour faire évoluer les créatures vers la lumière.

La scène vidée de tout, et gagnée par la vacuité de l’enfermement laissera la lumière ciseler l’espace pour créer un univers “mental” suivant l’évolution des matières proposées.

Les costumes couleur terre et légèrement brûlés laisseront parfois place à des teintes plus douces, pastels, propre à un relâchement de la tension.

La musique nous emportera tour à tour grâce à des trames puissantes vers un univers mental profond, ou s’allègera pour permettre respirations poétiques voire jubilatoires.

Comment se sortir de tout ça ? C’est ce qui motivera notre recherche tous ces mois durant.

 

Josette Baïz