2022 quatrième édition
du 7 au 9 JUILLET 2022
JEUDI 7 juillet 2022 – 21h30
YOUME (you are you and me i’m me) – création 2021
Une pièce dédiée à l’exploration humaine Passation entre Amazones contemporaines, des femmes debout, prêtes au combat pour la beauté, pour l’équité, se dresseront en plein brouillard pour emplir l’espace de YOUME.
En mettant en scène des duels, duos et trios de figures féminines puissantes, belliqueuses ou complices, le propos de YOUME révèle des cultures distinctes, incarnées d’abord par deux danseuses : le hip-hop, le flamenco.
Les racines ici en fusion brouillent les cartes d’un jeu où les territoires s’opposent et se confondent, où l’identité de chacune s’ouvre à mesure qu’elle tente de s’affirmer.
Si la danse est la musique du corps, la musique, celle de l’’âme, s’incarne ici dans le violoncelle comme prolongement du corps, invité à partager la scène avec les deux danseuses pour tenter de transformer l’espace, le temps, le son en une seule et unique narration poétique.
Ici, trois métaux précieux fusionnent et peu à peu s’affirment, comme en une joute, la reconnaissance et l’acceptation de la différence, l’adaptabilité à la poésie, au rythme, à l’imaginaire, à la mémoire de l’autre. L’empathie, le magnétisme de l’identification subjective dans le mouvement chorégraphique est une force motrice puissante.
Vendredi 8 juillet 2022 – 21h30
COMPAGNIE ART FOR GAIA
L’ENFANT ET LA ROSE
Inspiré du petit Prince d’Antoine de Saint Exupéry
L’enfant et la rose est un spectacle qui s’adresse à tous les enfants y compris à l’enfant que nous avons été un jour…
Cette œuvre, destinée à être comprise par des enfants, est le véhicule privilégié d’une conception symbolique de la vie. Il s’agit d’une interprétation chorégraphique personnelle d’une partie de l’œuvre de Saint-Exupéry à travers laquelle je réinvente des passages du livre et en fais l’objet d’une abstraction dansée
Ce conte poétique aborde de manière subtil les relations humaines et leur complexité. Histoire d’amour et d’amitié se succèdent en passant par de drôles de personnages qui embarquent l’enfant dans des situations improbables.
Ce voyage raconté à travers les yeux d’un enfant est notre voyage a chaque un… il reste d’actualité à jamais.
Le point de départ de cette pièce est bien évidement une analyse minutieuse de l’œuvre littéraire de Saint-Exupéry. Sans aucun doute, en tant qu’immigrée je me sens représentée dans ce personnage qui découvre d’autres planètes.
J’ai eu envie de me replonger dans mon enfance en argentine. Cela m’est apparu comme une évidence, « Le petit Prince » a été mon premier lien avec la France comme pour beaucoup d’enfants dans le monde entier.
Depuis 2020 la thématique de l’absurdité du monde qui nous entoure est particulièrement d’actualité. Se questionner à ce sujet semble d’une importance cruciale…
Florencia Gonzalez
Samedi 9 juillet 2022 – 21h30
COMPAGNIE GRENADE
Spectacle : PHOENIX – création 2021
Phoenix création 2021
Le Phoenix est un oiseau fabuleux qui se brûle lui-même sur un bûcher et qui renaît de ses cendres. Il symbolise les cycles de la mort et de la résurrection. Grenade a vécu des années en accumulant les énergies, en décryptant des concepts, des propositions chorégraphiques multiples. Il est temps de repartir à zéro et de se réinventer.
Fêter les 30 ans de Grenade
L’idée générale est de mettre les danseurs au centre du projet en laissant leur créativité s’exprimer autour d’un thème que je leur ai proposé : Phoenix.
La période particulière que nous avons traversé a généré chez eux, me semble-t-il, des désordres, des pertes de repères, des remises en question ?
Comment leurs corps a-t-il évolué ?
Ont-ils développé de nouvelles matières ?
A partir de là, travailler autour du Phoenix : renaître de ses cendres, oui mais comment ? Chaque danseur devra structurer un “tableau” qui nous permettra de construire une trame passant alternativement de l’ombre à la lumière…
D’ores et déjà des propositions fulgurantes : des créatures venues en meutes, se transformant tour à tour en matière animale, végétale, aquatique ou endossant la dureté des machines ; tentatives désespérées pour amener la meute au silence et l’apaisement, puis en folie soudaine emportant tout sur son passage ; alors solos, duos, trios se détacheront pour faire évoluer les créatures vers la lumière.
La scène vidée de tout, et gagnée par la vacuité de l’enfermement laissera la lumière ciseler l’espace pour créer un univers “mental” suivant l’évolution des matières proposées.
Les costumes couleur terre et légèrement brûlés laisseront parfois place à des teintes plus douces, pastels, propre à un relâchement de la tension.
La musique nous emportera tour à tour grâce à des trames puissantes vers un univers mental profond, ou s’allègera pour permettre respirations poétiques voire jubilatoires.
Comment se sortir de tout ça ? C’est ce qui motivera notre recherche tous ces mois durant.
Josette Baïz